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21 mai 2015

L'Indonésie face à de nouvelles exécutions

Mercredi 29 Mai peu après minuit heure locale, l’Indonésie devait exécuter neuf condamnés à mort pour trafic de drogue, dont huit étrangers. L’Union européenne, la France et l’Australie avaient appelé à ne pas procéder à ces exécutions. Deux Australiens, un Brésilien, une Philippine, quatre Nigérians et un Indonésien tous condamnés pour trafic de drogue devaient être exécutés mercredi 29 avril peu après minuit heure locale. Les prisonniers devaient être extraits de leur cellule d’isolement sur l’île de Nusakambangan, « l’Alcatraz indonésien » et fusillés par un peloton d’exécution de douze tireurs. Après avoir remporté la présidentielle l’été dernier et pris ses fonctions en octobre, Joko Widodo a rejeté toutes les demandes de grâce pour les condamnés à mort pour trafic de drogue, estimant que son pays avait besoin d’une « thérapie de choc » face à ce fléau qui fait des milliers de morts chaque année. Le chef d’état indonésien est resté sourd à tous les appels à la clémence des familles et aux pressions diplomatiques internationales. Dans un communiqué commun diffusé à quelques heures de l’exécution, l’Union européenne, la France et l’Australie ont appelé l’Indonésie à « stopper les exécutions », estimant qu’il n’était « pas trop tard » pour changer d’avis. Condamné à mort lui aussi pour trafic de drogue, le Français Serge Atlaoui, 51 ans, a été retiré au dernier moment de cette liste en raison d’un recours devant la justice. Mais le porte-parole du parquet général indonésien, Tony Spontana, a réaffirmé mardi 27 avril qu’en cas de rejet de sa procédure, il serait exécuté seul et que les autorités n’attendraient « pas très longtemps ».

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